Il n’est généralement pas facile de devoir choisir un revêtement de sol pour sa salle de bain. Il faut prendre en compte plusieurs éléments et effectuer beaucoup de recherche pour avoir une salle d’eau idéale. Cet article vous présente les différentes possibilités qui s’offre à vous et le budget que cela implique.
Vous cherchez un entreprise de rénovation pour effectuer vos travaux ?
Tafsquare vous met en relation avec des professionnels de la construction près de chez vous
Entreprises évaluées
Comparez plusieurs devis
100% gratuit et sans engagement
Carrelage
Pour un sol de salle de bain, le carrelage est le sol incontournable. Le carrelage apporte plusieurs avantages. Le carrelage a une grande résistance aux coups, ce qui lui permet une plus longue tenue que d’autres types de sols. Il est aussi très facile d’entretenir un sol avec du carrelage car il ne demande pas un entretien en particulier. Il permet également de garder une bonne hygiène car les acariens ne restent pas sur du carrelage.
Il faut porter une attention aux normes du carrelage. En effet, le carrelage peut être résistant à la glisse des pieds.
La mode actuelle est le grès cérame. Il dispose d’énormément d’atouts. Il résiste à l’usure et jouit d’une solidité incroyable. Il est imperméable à l’eau, à l’huile et aux matières grasses. Il dispose d’une résistance à beaucoup d’acides et de bases. Il est très léger et a une faible épaisseur. Il est très facile à poser. Il est incombustible et non toxique. Ce type de sol offre de nombreuses possibilités de décoration. Néanmoins, il peut être très froid et vraiment glissant lorsqu’il est mouillé.
Le grès cérame pleine masse, une sorte de pierre naturelle refaite, est aussi une possibilité. Le bénéfice de ce grès cérame pleine masse est que l’on voit moins des fissures éventuelles. Le problème est que ce type de matière d’origine est difficile à trouver. Ce genre de matériau est souvent utilisé dans des chantiers publics et est très souvent peu esthétique.
Parquet
Le parquet est de même un revêtement de sol pour la salle de bain de choix. Toutefois, il y a un certain nombre de précautions à respecter. Pour réussir un revêtement de salle de bain, il convient de choisir la bonne essence de bois pour un parquet massif et pour un stratifié la bonne finition. Il existe de plus des bois européens qui peuvent être posés dans une salle de bain après un traitement adapté. De toute manière, le bois brut doit être obligatoirement huilé ou vitrifié.
Peu importe le choix entre le bois massif ou stratifié, la technique de pose sera la même : celle du pont de bateau. Il s’agit de poser le bois collé directement sur le sol. Un plancher ne peut pas être collé spontanément sur un ancien sol en PVC. Il faut donc porter une attention particulière sur ce point.
Une fois tout cela fait, il convient d’huiler le sol de manière régulière, une à deux fois par an. Il ne faut d’ailleurs pas négliger l’aération et la ventilation de la salle de bain. Car le parquet n’aime pas du tout l’humidité. Un nettoyage rapide des projections d’eau est recommandé. Pour finir, il est mieux d’aspirer et de dépoussiérer régulièrement le sol.
Il existe également dans un autre registre des sols stratifiés étudiés spécialement pour les pièces humides, qui peut être une alternative plus économique pour une rénovation.
Le PVC, le matériau idéal ?
Le PVC présente de nombreux atouts. Il est très confortable et ornemental. Il est de surplus très pratique parce que l’entretien est très facile, est résistant à l’humidité et a une durée de vie très longue. Il se décline dans de nombreux styles et s’accorde ainsi à tout type de maison. Un autre point positif non négligeable : son prix. Ce matériau fait partie des matériaux les moins chers du marché. Il est en revanche conseillé de mettre un certain prix pour avoir un sol de qualité afin de ne pas le changer au bout d’un certain laps de temps.
On compte deux types de sols : les sols souples et les sols rigides. Le revêtement de sol souple est résistant aux pièces humides et facile à entretenir. Cette solution est généralement la plus économique pour avoir un sol esthétique. Le revêtement de sol dur en PVC consiste à avoir plusieurs couches de vinyles stratifiées en les pressant les unes aux autres.
Il y a différents types de pose pour ce type de sol. Il y a la pose libre où le PVC adhère au sol simplement avec son propre poids. La pose collée, elle, est connue pour son usage à longue durée. Elle assure une très bonne stabilité surtout dans l’éventualité d’avoir un sol chauffant. On peut citer également la pose flottante qui se compose de lames que l’on emboîter les unes aux autres.
Le vinyle permet d’apporter des décorations variées avec par exemple un effet naturel comme les imitations bois. Il y a aussi le rétro avec les motifs de petits carreaux de ciment et apporte un aspect vintage à la salle de bain. Ou encore le minéral, qui amène un effet industriel tendance. Le vinyle égaie votre pièce et est très utilisé pour des revêtements.
Le béton ciré, le plus moderne des sols
Le béton ciré séduit particulièrement aujourd’hui. Il est très élégant et moderne mais présente quelques contraintes dont il faut tenir compte. Il est composé de charges minérales ainsi que des pigments naturels. On peut en mettre sur les murs, pour la douche et pour le sol ce qui offre une infinité de possibilités de déco. Il donne de plus une large palette de finitions et de couleurs. L’entretien est facile, il est moins glissant que les céramiques et est moins froid que du carrelage.
Malheureusement, il existe aussi des désavantages ce qui amène à une réflexion quant à la pose d’un béton ciré dans sa salle de bain. Il est nécessaire de porter attention sur le type de béton et du traitement requis en fonction de la zone d’une douche italienne par exemple. Il souffre donc de ses contraintes techniques puisqu’il est préférable de faire appel à un professionnel qui saura guider pour un revêtement de sol parfaitement adapté. Il impose de même un choix de matériaux précis.
Pour un bon entretien du sol, il est important de le protéger et de veiller à la finition. Un béton ciré légèrement rugueux est moins glissant. Seulement il peut présenter des traces d’usure au fil du temps. Le calcaire demeure par ailleurs son ennemi principal. Quand on le laisse s’accumuler, il y a un plus gros risque de glissades. Or, si l’on met des produits anticalcaires trop puissants, ils peuvent endommager le béton ciré.
Et le budget pour tout ça ?
Le prix varie évidemment selon les différents critères recherchés : la préparation du sol, la surface de la pose et la gamme du revêtement voulu. Voici une idée des prix selon le type de revêtement :
- Les fibres végétales coûtent entre 7 et 15 euros pour le prix d’achat au m2 et entre 15 et 25 euros pour la pose au m2.
- Le vinyle coûte entre 10 et 15 euros pour le prix d’achat au m2 et la pose coûte entre 15 et 25 euros au m2.
- Le parquet stratifié coûte entre 20 et 50 euros au m2 et la pose coûte entre 30 et 40 euros au m2.
- Le carrelage en grès cérame coûte entre 25 et 45 euros le m² et le prix de la pose coûte 35 euros le m².
- Le béton coûte entre 50 et 150 euros le m² et la pose coûte entre 30 et 60 euros le m².
- Les carreaux de ciment coûtent entre 75 et 140 euros le m² et la pose coûte environ entre 30 et 40 euros le m².
- Le parquet coûte entre 120 et 180 euros le m² et la pose coûte entre 60 et 80 euros le m².